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La Révolte des Crabes n°1 (UN PAS DE CÔTÉ POUR COMMENCER...)
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LA
REVUE n'est que PARTIELLEMENT reproduite ici... Dépôt Légal : FIN MARS 2008 ISSN en cours...
MERCI. |
Pourquoi
ce titre, La Récolte des Braves, Les
titres ne sont après tout qu’honorifiques et
ne font souvent que déguiser ceux qui l’habitent.
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Journal, 4 juillet 2002.
Journal, 26 mai 2003.
Journal, 27 mai 2003.
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En ce café qui bruit de feuilles mortes
issu du recueil Comme un diamant
issu du recueil
Sur l’écran, un homme presque sans visage erre à la rencontre de lui-même. Oiseau au plumage défait, sa quête le porte à d’anciens rivages : sa femme aimée dans la lumière du matin. Sous la jupe, sa main masse les cuisses, fiévreusement, se faisant plus précise. Frémissement d’un corps qui se refuse puis s’abandonne. Le sexe s’épanouit sous ses doigts souverains en va et vient liquide comme l’or d’un ruisseau. Film où derrière une cloison de verre, l’éclat des yeux fardés, un rouge à lèvres ardent invite aux fêtes obscènes. Incrédule il scrute son visage. Il imagine : devant sa femme, des verges turgescentes ruinent son espoir. Il se souvient : la fraîcheur de sa voix, son innocence, son enjouement que dément désormais son air égaré. Le slip de l’inconnue glisse dans la pénombre.
poème
inédit
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Je suis monté à l'étage
pour voir le voisin du dessus. Hier, le plafond à commencé
à peser sur la grande étagère du salon. On
avait déjà enlevé tout ce qui traînait
dessus : un vase, des vieux magazines, etc.
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___________________________ Le ciel
n’est plus que de la brume Paul Claudel
nimbé d’or !
Chercher Itanhaèm. Tout ce qui te fut un jour si proche Tu voudrais saisir
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mes mains de souvenir nous mettions en bouche maître encore des règles du jeu
VOUS
conjuguiez vos efforts
qu’ILS
se souviennent tout va à présent à se battre
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___________________________ N
o u v e l l e
- Mamy, pourquoi Papy il a la gueule pleine de trucs dégueulasses ? a demandé Hermine, une saloperie de gamine qu’on empruntait à la voisine chaque fois que celle-ci moisissait en cellule de dégrisement. - Parce que c’est un sale con… a répondu grand-mère à qui personne n’avait jamais marché sur la langue. Grand-mère en était à son deuxième flacon de happy fireman, un bourbon de merde qui filait la chiasse et des hémorroïdes grosses comme des balles de golf, mais elle tenait bon, la vioque, à trois flacons par jour. Fallait bien ça pour nous supporter vu qu’on a jamais été des enfants de chœur, putain non. Ce soir-là c’était Noël, et Gros-Tas s’était fait trouer par une bastos l’après-midi même alors qu’il chourait une dinde chez les Burnstone. C’était Lapin-Couillu, l’aîné de cette meute de finis-à-l’urine qui l’avait aligné. Gros-Tas, c’est mon frangin, enfin, notre frangin vu qu’on est dix à nous être faufilés le jour maudit de notre éjection d’entre les vergetures de notre pute de mère, et quand je dis pute de mère, c’est pour pas dire sainte. Gros-Tas couinait comme un rat qu’on aurait cousu du cul dans la pièce voisine et nous, on essayait de célébrer l’anniversaire de not’ Seigneur dont chais pus exactement le nom. J’vous explique pas le bordel. Papa essayait de nous faire chanter, mais autant demander à un serpent à sonnette de faire le beau. [...]
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Bien vous l’éloignez
même Mais pire est peut-être ___________________________
J’en vienne à
toucher le mien ___________________________
Je suis les animaux Je crois que j’ai
mal animal Même si les arabes
libres
La lecture par les pieds J’ouvre mes lèvres Je suis la langue du plaisir
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